En aromathérapie, les vertus des composants naturels ne constituent qu’un maillon de la chaîne de la qualité d’une huile. Beaucoup de facteurs rentrent en jeu. On tient compte de l’origine de la plante, du climat ou encore de l’environnement dans lequel elle a été cultivée. Évidemment, les méthodes d’extraction du précieux élixir jouent un rôle capital. La nature demeure sélective : à peine 10 % du monde floral peut synthétiser une essence. Une complexité qui impose des techniques précises ; notamment si l’on souhaite obtenir un liquide avec un potentiel curatif. Comme dans beaucoup de domaines, la fin justifie les moyens. Si la parfumerie utilise les mêmes matières premières, la récupération des agents ne se fait pas de la même manière. Dans le premier cas, on presse le fruit, alors que, pour une huile, la distillation reste de mise. Pour ce faire, on rentre les végétaux dans un alambic que l’on met sur le feu. On obtient alors une vapeur d’eau qui passe à travers les nervures des feuilles.
Les molécules étant volatiles, elles se condensent dans un serpentin pour ressortir dans un vase florentin qui sépare l’huile de l’eau (que l’on appelle hydrolat).